dimanche 4 novembre 2012

APOLLONIUS DE TYANE, LE CHRIST GREC



J'ai toujours eu une profonde admiration pour ce grand homme, malheureusement oublié non sans raison.
Apollonius est un personnage fascinant par sa carrure, sa prestance et son charisme, mais aussi pour ses dons et sa ressemblance physique étrange avec Jésus. D'autant plus, qu'il a vécu à la même époque et beaucoup plus longtemps. Et pour avoir diffusé un enseignement quasi identique à celui du Galiléen. Un enseignement aux accents bouddhistes. Mais quoi de plus étonnant lorsque l'on connaît l'histoire d’Apollonius qui contrairement à Jésus, ne s'est jamais laissé emprisonné ni crucifié sans se rebeller et, prouver ses capacités d'échapper à ses détracteurs aussi puissants soient-ils à la vue de tous, pour pratiquer la bilocation. Il cultivait l'art d'être à deux endroits en même temps.

Apollonius était un initié, un philosophe, un enseignant, et un thaumaturge qui vécu exactement à la même période que Jésus,sauf qu'il vécu centenaire. Lui même en son temps, était nommé ''christ''. D'ailleurs de nombreux juifs chrétiens ou messianiques ont connus ce thaumaturge qui ne les appréciait pas du tout, en Asie mineure, à Rome, en Palestine ou encore en Egypte.
Apollonius était issu d'une famille riche et très ancienne,  fondatrice de la ville de Tyane. Il est né en l'an +16 à Tyane en Cappadoce (Turquie). Quoi qu'il en soit, il serait mort à Éphèse à un âge très avancé puisque centenaire, où il aurait été vu pour la dernière fois en l'an 116. Pour ensuite disparaître définitivement sans que nul ne sache où il s'en est allé. Tout ce que nous savons, c'est qu'après l'an 116, plus personne ne l'a jamais revu, et aucun corps ni aucun tombeau ne fut jamais retrouvé. Une fin et une mort mystérieuse qui laisse à penser qu'il ne voulait ni d'adieux ni de pleures. Il est mort seul, comme de nombreux sages qui ont compris que l'important était ailleurs. Si on se réfère au Philosophe Philolostrate qui enquêta et écrivit sa bibliographie en 216, pour fêter le centenaire de sa disparition, on pense qu'il est mort en l'an 116, mais sans aucune certitude. Il y a plus de 1900 ans.

Mais qui était Apollonius de Tyane ?
C'était avant tout un être surdoué aux dons étonnants. Le domaine privilégié du jeune Apollonius était la médecine, un domaine ou il excellait dés son plus jeune âge. Le Mozart de la médecine.
A 14 ans, il eut pour maître un Phénicien, Euthydème, un grand philosophe qui lui enseigna l'écriture, la lecture, la grammaire et la rhétorique. Puis il connut Euxène, un philosophe et mathématicien qui lui enseigna la doctrine secrète de Pythagore, ainsi que la géométrie, l'astronomie, l'arithmétique, la science des harmonies, la musique, la médecine, la médiumnité et la bilocation qu'il perfectionna en Inde et au Tibet auprès de maîtres tibétains de haut niveau. 
Il étudia aussi en Egypte et en Ethiopie où il découvrit la philosophie bouddhiste avec les Koushans venus du Pays de Koush dans la vallée de l'Indus pour s'installer à Méroé au Pays de Koush. Quant on s'en réfère à certains écrits anciens Égyptiens, ou encore Esséniens, on ne s'étonne pas de constater des similitudes avec le bouddhisme, enseignés par Gautama.
C'est à la suite de ces enseignements que le jeune Apollonius eut compris le sens de son destin et décida, comme Pythagore, de suivre la voie royale, celle qui mène au nirvana. Afin de s'en imprégner et de la comprendre, il décida comme Pythagore et bien des chercheurs spirituels de se mettre à l'épreuve en repoussant ses limites aux portes de l'extrême. Il se donna 5 ans, pour y parvenir. Pour cela, il fit aussi vœux de silence absolu, se faisant comprendre par écrit ou par l'intermédiaire d'un scribe et ami qui l'accompagnait dans ses périples.

Le silence est la meilleur technique pour s'isoler du monde, pour apprendre à contrôler son mental et ses pensées sans être influencé par les bavardages inutiles et intempestifs. Infatigable, il voyageait énormément, écoutait, observait, étudiait et, expérimentait des techniques inconnues des profanes, s’entraînant sans relâche où il se trouvait, selon les préceptes qu'il lui seront enseignés, afin de développer, de maîtriser ses dons et de compléter ses connaissances.

C'était une époque où le spirituel primait sur le matériel, où il était important d'être initié aux mystères tel que ceux d'Isis, d'Eleusis, de Mithra,...pour avancer sur le chemin de l'initiation et de rester en contact permanent avec les mondes supérieurs. Une époque où, le devenir de l'âme était plus importante que notre avenir terrestre,  le respect de la terre, de la flore et de la faune représentait pour les sages une valeur très importante, qui est celle de la vie.


En 36 : Apollonius hérita de ses parents à l'âge de 20 ans, après avoir donné sa part à son frère Astié qui menait grand train de vie, il donna la sienne à des membres de sa famille peu aisés, bien décidé de suivre son destin, sans s'encombrer de superflus, et pour être en harmonie entre ce qu'il prêchait et faisait. Son désintérêt pour la richesse et les biens matériels de ce monde prouvait déjà qu'il avait des ambitions très élevées. De nombreux sages comme Socrate et des ascètes se contentaient de peu.


APOLLONIUS, JÉSUS DEUX  ÊTRES  IDENTIQUES
Ce qui est étonnant, c'est cette étrange ressemblance entre Apollonius et Jésus qui m'a laissé jadis perplexe. Au point, de s'interroger sur ce copié collé. Lorsque j'ai regardé de plus prêt, en étudiant sa biographie, il est évident qu'il ne laisse aucun chercheur sincère indifférent. S'il me faut croire en un dieu incarné, je le choisirai sans hésiter.

C'était un personnage charismatique, il connaissait et maîtrisait parfaitement le latin, le grec et l’égyptien. Il maîtrisait également la philosophie, mais aussi les Mystères d'Isis. Il avait aussi appris le Jaïnisme et le bouddhisme qu'il étudia en Inde. Il étudia en Egypte à  l'école des thérapeutes, et certainement avec les Esséniens pour avoir été vu en Judée. Il fut longtemps considéré comme une divinité incarnée par les Romains et les Grecs, entre autres. Selon la légende, Apollonius aurait regagné l'Univers en toute conscience, pour connaitre les secrets concernant l'envers du miroir. Tout le monde l'appelait ''Christos'', dont le peuple Grec l'avait affublé de son vivant jusqu'en l'an 380. Curieusement, après le Concile de Nicée en 325, son culte disparu soudainement des cités romaines sur ordre de Constantin. Avec le temps, les croyants cessèrent de prier cet Homme devenu dieu au bénéfice de sa copie conforme Jésus.
Autre temps, autre mœurs, autre nom.

Si nous n'avons aucune preuve écrite de l'existence de Jésus, ce ne fut jamais le cas d'Apollonius. Nous lui devons deux œuvres qui nous sont parvenue miraculeusement, La vie de Pythagore et le Traité sur la Divination, domaine où il était passé maître pour avoir été doté d'un sixième sens hors du commun qui stupéfiait ses contemporains.

Apollonius fut donc le premier à porter le titre de "Christos" et ce terme dérive phonétiquement de l'égyptien hiéroglyphique "khery-cheta" : "Celui qui domine le mystère", "l'initié". Un titre important, chez les Égyptiens. C'était un christ révélé, un bouddha éveillé que l'on a évincé au bénéfice d'un certain Jésus, dont on ne sait rien, et à qui ''l'église'' a attribué le titre de ''Christ''. Cela se nomme,usurpation de titre et d'identité.

Apollonius fut comparé à Jésus par des philosophes et historiens pour leur surprenante similarité. Par ailleurs Apollonius de part sa renommée et de sa longévité, eut un nombre impressionnant de disciples contrairement à Jésus, tout en refusant de s'encombrer d’apôtres. Il était très renommé pour ses dons de guérisseurs pour avoir étudié longuement la médecine et n'ignorait pas ce qu'était un coma de par ses connaissances médicinales mais aussi spirituelles.

Ils se ressemblaient aussi physiquement, au point de les confondre pour avoir eu la même stature et les mêmes tenues vestimentaires. Il  était plutôt un bel homme très charismatique, et portait comme son homologue une longue robe de lin blanche sans broderie, trouvant cela futile et inutile, souvent enveloppé d'un grand manteau de lin ou d'un drapé. Il portait la barbe et de longs cheveux châtains qu'il coupa vers l'âge de 40 ans. Mais contrairement à Jésus, il marchait toujours pieds nus, refusant de porter des sandales en cuir, n'acceptant pas que l'on tue des animaux pour leur peau ni pour leur viande. A cette époque les sandales étaient en cuir. 

Contrairement à Jésus qui mangeait de la viande, il était végétalien comme les Esséniens, se nourrissant exclusivement de légumes, de fruits, de céréales et de fruits secs - non pas végétarien qui inclut le poisson et les laitages. Sportif, il ne buvait que de l'eau, considérant le vin et la bière dangereux pour la mémoire,la santé, et l'élocution, et parce qu'il savait déjà que l’alcool et le vin dénaturent la vérité, libère l'agressivité et la violence. Par ailleurs, cela faisait mauvais ménage avec les fortes chaleurs. Il pratiquait le célibat et l'abstinence sexuelle, au même titre que les moines Bouddhistes, les Esséniens, et les Koushans. 
Médecin, il avait une grande connaissance des plantes.Il disait que l'on ne peut pas soigner le corps sans soigner l'âme. Ignorer l'âme, est un non sens, là encore il était en avance sur son temps. C'était aussi un psychologue doté d'un don médiumnique et d'un sens aiguë de l'observation, qui lui permettait de savoir à l'avance ce qu'on allait lui dire ou lui demander.
En échange de ses soins médicaux, il recevait des plantes collectées, dont il distribuait le surplus aux nécessiteux. Il dormait l'été à la belle étoile, et logeait l'hiver dans les temples où il méditait une partie de la nuit et parfois chez des habitants qui l'accueillaient avec bienveillance.

Médium, il pressentait le moindre danger. Un jour, il refusa de prendre un bateau envers et contre tous, qui sombra quelques heures plus-tard, à la grande stupéfaction des marins rescapés. Il savait aussi analyser les rêves, et utiliser la magie réservée aux initiés - apprise en Egypte et au Tibet - quant il jugeait que c'était très important, et après s'être assuré auprès d'êtres spirituels qu'il ne violait aucune règle, leur demandant ainsi leur autorisation lors d'une longue méditation

Il était la sagesse incarnée et pratiquait la prédication comme tous les prophètes philosophes. Il ne parlait pas d'un Dieu omnipotent et omniscient, mais des hommes devenus des ''dieux réalisés'' ou des êtres de lumière à l'égale de l'Energie suprême, suite à un long travail sur eux-mêmes. Quant à Dieu, lorsqu'il abordait le sujet, il se contentait de le citer comme étant le Chef suprême de l'Univers, sans donner plus de précision. Lorsqu'il parlait de l'Univers, de la vie après la mort, et des hommes divinisés pour avoir atteint le nirvana, il rassemblait des foules immenses qui venaient souvent de très loin pour écouter ses prêches peu ordinaires, mais aussi ses prédictions privées, ses soins, et ses conseils. Les auditeurs repartaient guéris, avertis ou confiant en l'avenir.

Il condamnait le luxe, les mœurs dissolus et, les abus des prêtres. Il dénonçait la consommation de la chair animale qui altère les énergies vitales, et par respect pour les âmes incarnées. Il dénonçait déjà les sacrifices d'animaux qu'il disait violents et criminels. 
Aujourd'hui, il serait tout autant révolté.

Il prônait également la vie en communauté, pour plus de fraternité et moins de solitude, pour plus d'entre-aide et de sécurité. Il disait que ceux qui ne prendront pas gare seront un jour divisés. Il voyait déjà, où les divisions de la société mènerait un jour. Il condamnait les jeux violents comme les combats de gladiateurs, mais il aimait la gymnastique et les jeux olympiques, pour être lui même très sportif. Il vantait les avantages du sport qu'il disait être excellent pour le mental et le corps ainsi que le jeun hebdomadaire. Aujourd'hui, nous savons que le sport et le jeun sont importants pour la santé.


APOLLONIUS COMBATTAIT AUSSI LES PRÊTRES
Comme son homologue et contemporain ''Jésus'', il combattait les prêtres et leurs abus. Il avait un caractère bien trempé, une voix qui portait, et n'avait pas froid aux yeux ni ne mâchait ses mots. Il parlait peu et ses discours brefs allaient à l'essentiel. 
Comme tous les philosophes,iI disait que celui qui fait des discours sans fin pour ne rien dire, c'était afin de nourrir un orgueil démesuré, et d'épater la foule pour attirer son attention et se mettre en valeur. Il considérait que dire l'essentiel permettait aux gens de retenir plus aisément un enseignement. Ce qui est vrai. On se perd moins en conjoncture. Il avait acquis un sens de la communication bien avant nos énarques qui parlent trop pour être honnêtes et sincères.

D'un caractère rude et endurant, il n'en était pas moins juste et d'une grande tolérance envers l'humanité qu'il enseignait, mais en laissant à chacun le soin de trouver son chemin le moment venu. Il se contentait de planter des graines dans les cœurs, et à chacun de les faire ou non germer, selon sa volonté, et ses acquis spirituels.

Il y a 1900 ans, il accusait lui aussi, ouvertement les prêtres de cupidité et d'égarer les croyants par leurs mensonges et fourberies, dans le seul but de nourrir leurs propres intérêts, desservant ainsi leur religion qu'ils étaient sensés pratiquer et enseigner. Ce qui lui valut quelques déboires de la part des  rabbins, mais aussi des premiers juifs chrétiens, des nouveaux ''prêtres'' dont Paul, qui n'appréciaient pas ses critiques violentes ni d'être mis à nu en public.
De quoi attiser leur haine. Quelle ressemblance étrange avec Jésus !. Est-ce juste une coïncidence ?


DES CHRÉTIENS SE VENGERONT D'APOLLONIUS
Apollonius de Tyane était un médecin renommé très recherché. La peste désolant la ville d’Éphèse, il s'y rendit sans crainte. Il réunira les habitants, et leur dit : "Ne voyez-vous pas que les dieux vous punissent de l'hospitalité que vous accordez à l'esprit du mal, que les nouveaux Juifs chrétiens appellent le diable ?"
Ce genre d'accusation envers les judéo-chrétiens dont il n'aimait pas la nouvelle idéologie qu'il jugeait frelatée et opportuniste lui ont causé des ennuis dont il se moquait éperdument. L'important est que la vérité soit dite.

Les judéo-chrétiens belliqueux et revanchards s'employèrent par la suite à détruire presque la totalité de ses œuvres dès le IIIème siècle. Apollonius était devenu leur bête noire, le critiquant et le maudissant dès que se présentait une occasion. Il n'est donc guère étonnant que l'église judéo-chrétienne, au fil du temps, se soit faite un plaisir de taire son nom, et d'usurper et d'éradiquer ce qui pouvait l'être.

C’ÉTAIT UN GRAND VOYAGEUR IMPÉNITENT
Ce fut un grand voyageur et d'après de nombreux documents qui signalent ses séjours plus ou moins longs selon ses études, et les soins qu'il prodiguait aux malades. Il visita de nombreux pays, Palestine +41Babylone et Ninive en +43-44-45. Puis il séjourna en Inde et au Tibet dés l'an 46, après avoir quitté Babylone. En Inde, il se lia d'amitié avec des brahmanes avec qui, il étudia plusieurs mois, avant de se rendre au Tibet, la même année où il séjourna plusieurs années jusqu'au environ de l'an 65.


Au Tibet, alors qu'il avait 31 ans, il côtoya des maîtres qui lui enseigna certains arts martiaux. Un jour un grand prêtre lui tendit une carte de cuivre et lui dit, " si tu veux connaitre les grands maîtres il te faut aller ici " en lui désignant l'Himalaya et, lui fit don d'un guide nommé Damis qu'il affranchira, et qui le suivra toute sa vie en tant que scribe consignant tous leurs voyages étonnants qui nous sont parvenus, comme le chemin qui s’effaçait derrière eux au fur et, à mesure qu'ils avançaient le paysage ondulait quant un jeune garçon leur apparut soudain, Apollonius était déjà attendu par un grand Maître du nom de Larchas .


Puis infatiguable, il se rendit à Chypre, Smyrne, Rome, mais aussi en Espagne en l'an 66. Il séjourna  en Ethiopie en +69, puis en Egypte en +70 
Un document le mentionne également à Troie : alors que l'on découvrit que cette ville - dont l'histoire était perçue comme une légende - 1500 ans plus-tard.

Apollonius découvrit, appris et maîtrisa la lévitation. Il se perfectionna également en bilocation maîtrisant l'antigravitation et le prouvant lors d'un procès sous Néron. Il voyageait dans le futur, un texte ancien raconte ''il fut étonné de découvrir des robots qui servaient les repas, se déplaçant en roulant de place en place, tout en croyant que ces automates étranges étaient "mués par l'esprit". Il s'agit de robot doté d'une intelligence artificielle.

Apollonius découvrit grâce au Maître Larchas que l'univers était vivant, qu'il vibrait, émettait des sons musicaux, et qu'il était en perpétuel mouvement. Ce que nous découvriront 1900 ans plus tard.
Apollonius disait que ces savants Tibétains vivaient aussi bien sur terre que dans l'univers, qu'ils étaient capables, de part leurs connaissances, très avancées, de passer d'un monde visible à un monde invisible.
Au bout de quelques années, son Maître lui demanda de rentrer à Rome, et d'affronter les persécutions romaines qui se dérouleraient, lui confiant des talismans qu'il devait placer à des endroits précis sur son chemin, pour les générations futurs. Dans quel but, nul ne le sait. De nombreux documents ayant été détruits par les premiers chrétiens, on ne le saura jamais.

DE RETOUR A ROME IL FUT JUGÉ
En 63 : De retour à Rome sous Néron, suite au travail confié il découvrit que les écoles philosophiques faisaient l'objet de persécutions, et il se rebella contre ces injustices, il fut arrêté et traduit devant le tribunal. Lorsque le procureur déroula le manuscrit ou étaient sensés être notés les reproches, il découvrit un document vierge et de ce fait, il fut relâché. Cette année là, l'unique héritière de Néron âgée de 4 mois mourut.
En 68 fin de la dynastie : Néron n'ayant aucun héritier, s'en suivit des guerres civiles.
Entre 69 et 79 : Sous l'empereur Vespasien, la vie fut plus simple pour Apollonius qui devient conseiller impérial à l'âge de 60 ans.

Sous Titus, son influence grandira bien plus encore au point que Titus lui dit "En vérité, si j'ai pris Jérusalem, toi Apollonius tu m'as conquis ! . Il est vrai que Titus se métamorphosa totalement, cruel, il devint humaniste sous l'influence d’Apollonius.
En 81 à Rome : Apollonius fut emprisonné à l'âge de 65 ans sur de fausses accusations, jugé, puis libéré.


En 92 : à l'âge de 72 ans, sous Dominitien, qui était un tortionnaire paranoïaque, se croyant persécuté, les choses vont mal. Apollonius fut accusé d'activisme anti-romain. Au procès, Apollonius fixa l'empereur avec dédain, qu'il connaissait depuis sa naissance. Le mettant ainsi au défit de l'emprisonner. Le tribunal se souvenant encore du procès étrange sous Néron et connaissant ses dons, ils appréhendaient la suite des événements. Dominitien et les juges pour éviter d'être pris en grippe par la population qui vénérait Apollonius, s'efforceront de se disculper en supprimant quelques charges abusives qui auraient pu les compromettre.
Face à Dominitien, Apollonius drapé dans son manteau lui dira froidement " Tu crois détenir mon corps, mais mon âme, jamais !. Et j'ajoute, que mon corps, tu ne le tiendra pas non plus ! ". Sur ces mots, il disparut laissant au sol son manteau en un éclair sous les yeux éberlués de centaines de témoins. Le compte rendu de ce procès qui nous ait parvenu est édifiant. D'autant plus surprenant que les Romains n'ont pas eu peur d'écrire les faits tels qu'ils les ont vécu au risque d'être ridiculisés. Mais le peuple assistant au procès sachant déjà la vérité,il était donc inutile de le cacher. Il est évident que l'église l'aurait détruite en son temps, si elle avait existé et en avait eu connaissance.



DE RETOUR EN GRECE
En Gréce des chroniqueurs signalent sa présence de 93 à 96 pour avoir fait parlé de lui, puis soudain, il disparaît sans crier gare. Pour qui, pour quoi et pour aller où, nul ne l'a jamais su. Peut-être en Cappadoce dans son pays natal.
Il impressionnait tous ceux qui l'approchaient. Il était vénéré à l'égale d'un dieu. Il était craint pour ses pouvoirs surnaturels. Et faute de documents précieux détruits par des chrétiens revanchards, de nombreux événements écrits ont disparus. 
Selon des textes apocryphes dont celui de Juda, Jésus pratiquait également la bilocation, mais l'église n'en parle pas. Jugeaient-ils qu'il valait mieux ne pas en faire de trop. Craignaient-ils que des esprits affûtés découvrent la supercherie ?




IL NE CRÉA AUCUNE RELIGION
Il fut admiré pour son humanisme hors du commun. Malgré sa grande notoriété et ses nombreux disciples, il ne chercha nullement à créer une religion.Il trouvait cela néfaste et inutile. Il les combattait dés la moindre occasion fustigeant les croyants et adeptes de sacrifices d'animaux comme les juifs et les judéo-chrétiens. Pour lui ces gens étaient un fléau pour l'humanité et la vie en générale. Il disait que les "dieux en étaient malades''. Verser le sang d'un animal ou d'un humain est un acte criminel qui entraîne les coupables dans un tourment permanent ou des réincarnations douloureuses. 

Il ne créa pas de groupe formel ni ne forma un successeur pour poursuivre son oeuvre, sachant que les hommes déforment les enseignements et les propos. Pour lui, nul ne peut enseigner sans avoir expérimenté lui même auprès de grands maîtres pendant des années. Pour Apollonius, chacun doit s'efforcer de faire ses propres expériences et non attendre que cela lui soit transmis sans effort. 

Apollonius n'était pas souvent tendre a l'égard des hommes qui prétendaient être ses disciples, et face à ceux qui s'interrogeaient sur leur nombre, il répondit un jour,
" Si quelqu'un se dit mon disciple, qu'il cesse de fréquenter les Thermes, qu'il ne tue aucun être vivant, qu'il ne mange aucune viande, qu'il marche pieds nus, qu'il ignore l'envie, la haine, la calomnie, la jalousie, qu'il privilégie la pauvreté aux richesses, et que son nom soit inscrit parmi les noms qui se sont libérés de ces choses ". Ce qui avait l'avantage d'être clair. N'est pas disciple qui veut. 
Il est venu en ce monde simplement pour enseigner les êtres qui avaient besoin de l'entendre ou qui se reconnaissaient en lui.
Apollonius de Tyane s'employait à ce que les humains soient plus spirituels, plus proche d'eux-mêmes, moins matérialistes et moins ignorants. Il marqua de nombreux esprits lorsqu'il disait '' je ne suis qu'un homme, mais tout homme peut par la contemplation et la philosophie, s'élever jusqu'aux dieux". Cette phrase résume bien la pensée pythagoricienne, mais également, celle du bouddhisme. Il disait d'ailleurs, que les hommes venaient en ce monde pour expier leurs fautes passées et reviendront en ce monde de douleurs, jusqu'à ce qu'ils aient compris le sens de la vie. On retrouve la notion de karma.


APOLLONIUS A GENÈVE 
Apollonius a séjourné à Genève qui était alors, une ville où le culte Celte était pratiqué. Sa personnalité fit l'objet d'une dédicace gravée sur une dalle non loin du temple solaire sur lequel est aujourd'hui, construit la cathédrale et où l'on peut voir encore une stèle à son nom.
C'était un homme très important, au point que des pièces de monnaie furent créées à son effigie, et des sculptures le représenteront de son vivant. De nombreux temples seront également dédiés au Maître. Ce qui en dit long sur le personnage et sa renommée. Ce sont des éléments qui ne trompent pas et qui prouvent son existence et son statut. Et grâce à Dieu, ces témoignages n'ont pas été détruits. Ils permettent ainsi à des esprits éclairés de savoir que le Christ, c'est Apollonius.


COMME LE CHRIST, IL EST REVENU
Après sa disparition soudaine, il apparut longtemps à de nombreux amis et disciples dans différents endroits, afin qu'ils sachent que la mort n'était pas une fin en soi. Il fut vénéré pendant plus de 350 ans, jusqu'à ce que les chrétiens effacent son souvenir en détruisant les temples et tous ses textes philosophiques, sauf certaines de ses lettres conservées par des personnalités romaines qui nous sont parvenues. Comme ''jésus'', il apparaîtra "post mortem" de nombreuses fois ce qui acheva de le rendre célèbre.

Trop révéré en Turquie, en Grèce, Italie et en Suisse, au point que Saint-Jean Chrysostome, s'acharnera contre lui au IV ème siècle, le poursuivant de ses calomnies et le traitant, entre autres, d'imposteur et de suppôt de Satan, bien décidé de ternir l'image de ce grand initié qui dérangeait le plan des prêtres qui se disaient chrétiens. Il fallait, en effet, détruire ce "Christ" grec, pour les besoins de la cause, afin de fortifier et unifier par tous les moyens un christianisme aux origines douteuses.


LES CHRÉTIENS DÉTRUIRONT  LES DOCUMENTS
La biographie d'Apollonius fut commandé à Philostrate par Julie Domna Byzantine impératrice de Rome en l'an 216, sous le règne de Septime Sévère soit 100 ans après la disparition d’Apollonius de Tyane.
Ce biographe fit de nombreuses recherches à la demande de Julie qui n'ignorait pas les histoires que racontaient les chrétiens. Elle voulait que la mémoire de ce grand sage demeure pour la postérité, car pour l'impératrice, il y avait urgence. Le biographe disposa de nombreux documents écrits par des chroniqueurs des quatre coins du monde, dont la majorité par la suite disparaîtront, pour éviter que l'on fasse une comparaison avec Jésus et que soit découvert la supercherie. 

Quoi qu'il en soit, après sa disparition des temples et de nombreuses portes d'habitation portaient son nom en mémoire de lui. Mais les Chrétiens intolérants et jaloux les détruiront, considérant cela comme un affront à leur propre divinité. Ils n'hésiteront pas à salir sa mémoire en le dénigrant à travers des textes qu'ils faisaient ainsi circuler dans le pays, pour que le souvenir d'Apollonius cesse de faire de l'ombre à leur nouveau dieu né.



QUELQUES PENSÉES D’APOLLONIUS
Contrairement au christ chrétien, Apollonius était lettré et écrivait ses textes philosophiques et ses pensées dont certaines nous sont parvenues :

"Ne rien posséder, c'est posséder toutes choses "

"Je prie pour que la justice et les lois soient respectées, pour que les sages soient pauvres et que les autres le deviennent par des moyens honnêtes "


"Il est impossible à l'homme de ne pas faire d'erreur, mais seul une âme noble reconnaît l'avoir faîte "

"Pythagore dit que l'art le plus divin est celui de guérir. Si cet art est aussi divin, il devrait soigner davantage l'âme que le corps. Car nul homme est sain, lorsque son âme est malade''


"Si la bonté est l'attribut des dieux, alors les hommes bons ont quelque chose de divin "

"Si vous voulez charmer les oreilles, mieux vaut jouer de la flûte ou de la lyre, que faire des discours dont le but est de voiler la vérité. C'est pour cela que l'on est philosophe ''.


"L’âme est immortelle ; elle n’est pas à vous, elle est à Dieu. Quand le corps est épuisé, semblable à un coursier rapide qui franchit la barrière, l’âme s’élance et se précipite au milieu des espaces éthérés…"

"La colère s'épanouit dans la fureur. C'est une affection de l'âme et si celle-ci n'est pas soignée, elle dégénère et rend le corps malade ".

"Ne pas être né, ce n'est rien, c'est d'être né qui est un malheur ! "

Apollonius de Tyane a une place de choix au cœur du château de Versailles à défaut d'être dans le cœur de tous. Mais, je sais que des personnes de bien le vénèrent toujours en silence, et c'est bien le plus important.

Le linceul de Turin est peut-être celui d’Apollonius de Tyane. Ce qui expliquerait, que l'Eglise ait refusé pendant longtemps de croire que c'était celui de Jésus et que soit prélevé un échantillon de sang. 
Quel désastre pour cette église de découvrir que le sang est en vérité, celui d'un grec.





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